Je me pensais seule pour toujours, mais tu es là (Sheitan)

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J'ai arrêté de marcher il y a deux jours. Je me considère chez moi désormais. C'est ici que je vais vivre et finir mes jours, oui. J'aime cet endroit. Pour le moment je n'ai découvert que la Toundra, mais je compte visiter les autres lieux dans les plus brefs délais.
Pour le moment, j'admire une fois de plus cet endroit. Si lui-même, si nature. L'homme ne l'a pas encore découvert, ça se voit. Ici, il fait frais, mais cela reste vivable, avec mon poil assez fin je n'ai pas froid. Le blanc. On ne voit que ça, à perte de vue ... Quoi que non, à l'horizon il y a les montagnes. Montagnes vertes. L'hommes ne les a pas trouvés encore, elles aussi. Cela ne va pas tarder, ils veulent tout pour eux, chaque arbre, chaque plante, chaque goutte d'eau, et chaque animal. Résultat ? Nous mourons tous à petit feu, juste pour leur avidité de pouvoir et de richesse. Maintenant ils s'entre-tuent même entre eux ... Et ils se croient les plus intelligents en plus !? Quelle honte. Mais passons. Ce n'est pas moi qui vais changer des milliers d'années de connerie humaine. Nous mourons tous un jour de toute façon. Peut être qu'a un moment les humains se rendront compte à quel point ils nous ont tous foutue dans le merde, mais c'est pas dit ... Oui, bon, cette fois passons, vraiment. Mais que dire d'autre ? Je ne veux pas parler de mon passé, hors de question. Mais alors ... quoi ? Je n'ai pas rencontrée un seul être vivant ici. Je ne peux donc pas parler de ça non plus. Tant pis, je retourne contempler le paysage.
Le soleil commence à se coucher derrière les montagnes, ce qui fait apparaître des traits orange/rose dans le ciel. C'est si beau. L'homme ne pourra pas toucher au ciel, au moins ça ... Quoi que, ils peuvent déjà voler donc ... Mais merde Amy ! Je t'ai dit de ne plus parler d'eux ! C'est si compliqué pour une louve comme toi ou quoi !?
Attend. Je vois une forme. C'est vivant. Un animal ? Ou .. un humain ? Merde Amy !! Merde merde merde !! T'es pas croyable sérieux ... Quand t'as quelque chose en tête toi ...
Retournons à nos mouton. La forme que je vois se rapproche, de plus en plus, c'est un loup, je peux le voir clairement désormais. Oh, c'est mignon, le loup en question, c'est un louveteaux ! Un louveteau blanc en plus ! Je ne vois que la couleur de son pelage de là où elle est, mais je l'aime déjà. Un petite louve ! Mais que fait-elle seule ici ? Où sont ses parents ? Ses frères ou sœurs ? Elle est vraiment seule ? Je commence à m'inquiéter pour elle tout à coup ...

Messages : 30 Date d'inscription : 09/06/2013

{Pas eu le temps de faire le code, ce sera pour la prochaine fois ^^}

Par une magnifique journée ensoleillée, presque trop chaude lorsqu'on est recouvert d'une chaude fourrure, un petite louvette marchait, en quête de nourriture. Comme toujours d'ailleurs, depuis qu'elle avait perdu ses parents, n'importe quelle source de nourriture qu'elle trouvait, elle en engloutissait la plus grand quantité possible, jusqu'à la limite de ne plus pouvoir rien avaler sous peine de tout rendre. Hé oui, ne sachant pas chasser, elle n'avait pas d'autre choix que de se nourrir de vieille carcasse dont personne ne voulait plus. Elle ne se souvenait même plus du goût que pouvait avoir la viande fraîche, encore chaude... Elle cherchait donc continuellement de quoi se mettre sous les crocs, histoire de ne pas mourir de faim. La louvette commençait à avoir beaucoup trop chaud, mais son dernier repas datait de 2 jours avant, il fallait qu'elle trouve à manger, et avant la fin de la journée, sinon elle savait qu'il serait possible que le lendemain matin, elle soit trop faible pour se lever et partir en quête d'un repas. Elle déboucha dans une grande clairière. Elle se dit que peut-être elle pourrait commencer à s'entraîner à chasser des petites proies.

Après beaucoup d'essai infructueux, et pour cause, elle ne savait pas se mettre face au vent, avancer sans bruit puis bondir. Bref elle ne savait rien des règles de bases qui faisaient qu'un chasseur était un chasseur. Elle finit par abandonner pour économisé l'énergie qui lui restait. Elle choisit de s'allonger à l'ombre d'une pierre et s'y endormit. Elle rêva de sa famille, des rires qu'elle avait eu avec ses parents, qui la prenaient pour un mâle, certes, mais qui l'avait aimée de tout leur coeur. Ils lui avaient fournit tout ce dont elle avait besoin, et elle les avaient aimé. Et dieu ce qu'ils lui manquaient, elle espérait encore de pouvoir les retrouver un jour... La pauvre petite était bien trop jeune pour comprendre l'étendue de ce qui lui était arrivé. Elle n'était certaine que d'une seule chose, si elle restait seule, elle ne ferait pas de très vieux jours dans ce monde de brutes où la loi du plus fort était de rigueur. Comment allait-elle pouvoir faire pour survivre.

Lorsqu'elle se réveilla, son pelage était inondé de soleil et elle avait très chaud. Elle se leva, et tirant la langue en haletant pour se refroidir, elle se mit en quête d'un éventuel endroit ombragé. Aveuglée par la lumière, la faim et la chaleur elle ne vit pas la louve qui se trouvait sur son chemin et lui fonça droit dans les pattes. Elle culbuta un peu et se releva aussi vite que possible, surprise et prête à faire face, tous crocs sortit. Elle savait qu'affamée comme elle l'était, et affaiblie par la chaleur, elle ne tiendrait pas bien longtemps face à n'importe quel adversaire, mais elle aurait au moins le mérite d'avoir essayer de se battre pour sa vie, comme elle le faisait depuis des semaines. Elle parvint enfin à distingué une louve blanche, comme elle, mais adulte... Elle ne semblait pas agressive, alors la petite remballa ses crocs et se calma, s''évanouissant sur le sol, en face la louve qui lui faisait de l'ombre. L'ombre dont elle avait tant besoin sous cette chaleur étouffante. Affamée, elle n'avait pas les moyens de luter contre la chaleurs qui chauffait son système. Elle n'avait plus assez d'énergie pour se refroidir. Il n'y avait plus qu'à espéré que la louve pourrait trouver un point d'eau fraîche pour pouvoir rafraîchir la petite et ainsi la réveiller. Elle risquait de mourir, son corps étant en manque d'énergie et elle étant évanouie, elle risquait une mort très proche.

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Le petit avance en titubant, c'est flagrant qu'il ne se sent pas bien. Je commence à avancer vers lui, j'ai peur pour lui. On voit ses côtes ... Il est d'une maigreur à faire peur ... Je dois faire quelque chose pour lui, mais où sont ses parents !? Personne n'a due chasser pour elle, oui c'est une fille, c'est donc moi qui vais m'en charger. J'allais lui demander de me suivre lorsqu'elle serait face à moi. Mais elle me heurta. Vue à la vitesse où elle allait elle ne me fit pas mal. Elle me montra les crocs, non pas par méchanceté ou par haine, mais juste pour se défendre. Elle semblait terrorisée. Tout à coup, elle tomba sur le sol, inerte. Mon cœur se serra. Était-elle morte ? J'approche mon oreille de son cœur. Je l'entend battre. Certes faiblement, mais au moins il bat ! Je dois faire quelque chose pour elle. Tout d'abord, lui donner à boire, par cette chaleur et au vue de son épaisse fourrure, elle doit être déshydratée. Ensuite, je lui amènerait de quoi manger.
Je la prends par la peau du cou et je la soulève. Elle ne pèse presque rien, c'est affreux, j'ai l'impression de porter du gibier, une sorte de très gros écureuil ! Mais pas le temps de s'attarder la dessus. Je dois me dépêcher de lui trouver de l'eau. Je la remonte sur la colline, où se trouve une sorte de mini-forêt. Je la pousse sous un arbre, à l'ombre. On peut sentir un léger vent, cela la refroidira peut être. Mais en tout cas son état ne va pas s'aggraver.
Maintenant, cherchons lui de l'eau. Une rivière, un lac, un ruisseau, ou au pire une flaque d'eau. Tant pis, tant qu'elle peut boire ! Je commence tout droit. Je ne dois pas me perdre sinon la petite mourra. Je marche, regardant à droite, à gauche, tendant l'oreille pour entendre l'eau couler. Rien. Vite Amy ! Dépêche toi quoi, merde ! Une vie est entre tes pattes !
Un bruit. De l'eau. J'entends de l'eau qui coule. Je m'en rapproche. Une rivière ! C'est parfait ! Je ne prends pas le temps de boire l'eau même si j'ai soif, le cas de la louvette est bien plus grave que le mien. Je cours la retrouver. Je la reprends au même endroit, par la peau du cou, et je l'emmène à la rivière que je viens de trouver. Je mets sa tête au bord de l'eau et je pose son museau sur l'eau, non je ne veux pas la noyer, je veux juste que le contact avec l'eau la réveille. J'y tiens ses pattes arrière, de peur que son corps bascule dans la rivière.

Messages : 30 Date d'inscription : 09/06/2013

Je me pensais seule...

« La vie continuera pour la petite louvette. »

La petite louve s'était évanouie, pourtant on aurait pu facilement la croire simplement endormie. D'ailleurs elle rêva, sans plus rien ressentir de ce que son corps subissait dans la réalité.

Elle courait, librement devant le terrier familial. Ses parents étaient là, tous les deux et jouaient avec elle. Un grand cerf gisait non loin de là, mort, tué par les deux parents. La petite se rua dessus et en dévora à grandes bouchées le plus possible. Puis elle revint vers ses parents, qui la regardaient, elle les appela et ils virent docilement auprès d'elle. Elle se coucha au soleil et ils se couchèrent de chaque coté de leur petit. Elle s'endormit entre les deux corps de ses parents, tout chaud et bien doux.

Lorsqu'elle se réveilla, elle inspira un grand coup et contre toute attente, elle sentit un peu d'eau entrer dans son nez. Elle n'inspira pas assez pour que ça puisse l'étouffer, mais elle fut totalement réveillée. Elle ne parvint pas à se lever, mais elle rampa un peu pour s'approcher de l'eau et pouvoir boire. Elle but pendant plusieurs minutes, sans cesser. Le liquide froid coulant dans son corps fut une bénédiction. Elle sentit son corps se rafraîchir gentiment mais sûrement. Une fois hydratée le plus que ce que son estomac pouvait contenir, elle tenta de se lever et après quelques efforts, elle y parvint enfin. Elle jeta alors un oeil à ce qui l'entourait et ses yeux tombèrent sur la louve blanche devant laquelle elle s'était évanouie. Elle s'assit en face d'elle et lui sourit :

—"J'imagine que c'est vous que je dois remercier pour m'avoir sauvé la vie. Je m'appelle Sheitan. Et il est inutile de chercher mes parents, ils ont disparuts depuis. Depuis plusieurs semaines je me débrouille comme je peux. Dès que je trouve une carcasse j'en mange autant que je peux. Je ne sais pas chasser, ni aucun des comportements a adopté en face dun de mon espèce."

La petite louvette savait que son prénom était un prénom de mâle, et elle s'attendait à ce que la louve lui demande pourquoi elle portait un prénom masculin en étant une femelle. Ou plutôt, elle se tenait prête à répondre sans surprise. La question viendrait forcément un jour. Chaque loups qu'elle avait croisé depuis la disparition de ses parents avaient finit par lui demander. Elle s'assit sur son derrière et sourit angeliquement à la louve un peu moins blanche qu'elle même l'était.

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La petite se réveilla en sursaut et sans même regarder où elle était, bue avidement l'eau. Je la comprends, elle doit avoir tellement soif la pauvre petite ! Je pense qu'a sa place, j'aurais fait pareil. Mais il ne faut pas qu'elle boive trop, elle aura mal au ventre après. Lorsque je m’apprêtais à lui dire d'arrêter, elle se retourna, me regarda quelques secondes et me remercia:
- J'imagine que c'est vous que je dois remercier pour m'avoir sauvé la vie. Je m'appelle Sheitan. Et il est inutile de chercher mes parents, ils ont disparus depuis. Depuis plusieurs semaines je me débrouille comme je peux. Dès que je trouve une carcasse j'en mange autant que je peux. Je ne sais pas chasser, ni aucun des comportements a adopté en face d'un de mon espèce.
C'est donc pour ça que personne n'était près d'elle ... Je la plains, elle est si jeune. Elle mérite d'avoir une belle vie. Et je veux lui offrir ... Quoi !? Amy !? Tu viens à peine d'arriver ici et t'arrives à peine à te gérer seule, comment veux-tu gérer cette louvette !? Mais je n'ai pas le choix. Et si je ne l'aide pas aujourd’hui je vais m'en vouloir tout le long de ma vie. Après tout, je n'ai qu'a lui trouver de quoi boire et à chasser pour elle. De toute façon elle est petite et ne mange pas beaucoup, si je dois trouver deux lapins au lieu d'un, ce n'est pas un soucis ! Il est de mon "devoir" de sauver Sheitan. Je dois le faire, mais je dois tout de même lui demander avant. Peut être que cette vie lui convient après tout, certains préfèrent vivre dans le confort et d'autres dans la misère. Moi j'aime ma vie, même si j'aime avoir quelqu'un sur qui compter, près de moi.
- Ne t'en fait pas, c'est normal. Dit moi ... est ce que cette vie te convient ? Je veux dire, est ce que vivre au jour le jour te convient ? Le fait de savoir si cette journée est ta dernière ne te dérange pas ? Son estomac gargouille, elle doit avoir faim ! Que je suis bête ! Je suis là à lui parler et elle meurt de faim ! Reste là, je reviens.
Sans attendre de réponse de sa part, je cours lui chercher à manger. Je lève ma truffe au ciel, j'ouvre légèrement ma gueule et j'attends qu'une effluve parvienne à mes narines. Au bout de quelques secondes, ce fut un lapin que je sentis, c'est parfait. Je vérifie la trajectoire du vent et je me rapproche de l'odeur, jusqu’à voir l'animal en question. Il est bien dodue ! La louvette va se régaler. Je me rapproche au maximum, faisant attention à ne pas faire de bruit. L'animal due me repérer par je ne sais quel moyen, il leva soudainement la tête, mais je ne le laissa pas fuir. Sheitan en a bien trop besoin. D'un coup de croc, je lui brisa la nuque. Je ne veux pas le faire souffrir, car après tout je dois le tuer lui pour la sauver elle. La vie est injuste. Je prends la carcasse de l'animal dans ma gueule et retourne vers Sheitan. Je n'ai qu'a suivre le bruit de l'eau pour la retrouver. Elle m'attend sagement. Je lui dépose le lapin devant elle et lui fait un sourire lupin.
- Voilà pour toi, jeune louve.

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Sheïtan est partie, je déplace.

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